27 research outputs found

    Blind identification of an unknown interleaved convolutional code

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    We give here an efficient method to reconstruct the block interleaver and recover the convolutional code when several noisy interleaved codewords are given. We reconstruct the block interleaver without assumption on its structure. By running some experimental tests we show the efficiency of this method even with moderate noise

    Reconnaissance de codes correcteurs

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    In this PhD, we focus on the code reconstruction problem. This problem mainly arises in a non-cooperative context when a communication consisting of noisy codewords stemming from an unknown code is observed and its content has to be retrieved by recovering the code that is used for communicating and decoding with it the noisy codewords. We consider here three possible scenarios and suggest an original method for each case. In the first one, we assume that the code that is used is a turbo-code and we propose a method for reconstructing the associated interleaver (the other components of the turbo-code can be easily recovered by the existing methods). The interleaver is reconstructed step by step by searching for the most probable index at each time and by computing the relevant probabilities with the help of the BCJR decoding algorithm. In the second one, we tackle the problem of reconstructing LDPC codes by suggesting a new method for finding a list of parity-check equations of small weight that generalizes and improves upon all existing methods. Finally, in the last scenario we reconstruct an unknown interleaved convolutional code. In this method we used the previous one to find a list of parity-check equations for this code. Then, by introducing a graph representing how these parity-check equations intersect we recover at the same time the interleaver and the convolutional code.Dans cette thèse, nous nous intéressons au problème de la reconnaissance de code. Ce problème se produit principalement lorsqu'une communication est observée dans un milieu non-coopératif. Une liste de mots bruités issus d'un code inconnu est obtenue, l'objectif est alors de retrouver l'information contenue dans ces mots bruités. Pour cela, le code utilisé est reconstruit afin de décoder les mots observés. Nous considérons ici trois instances de ce problème et proposons pour chacune d'elle une nouvelle méthode. Dans la première, nous supposons que le code utilisé est un turbo-code et nous proposons une méthode pour reconstruire la permutation interne (les autres éléments du turbo-codeur pouvant être facilement reconstruits grâce aux méthodes existantes). Cette permutation est reconstruite pas à pas en recherchant l'indice le plus probable à chaque instant. Plus précisément, la probabilité de chaque indice est déterminée avec l'aide de l'algorithme de décodage BCJR. Dans la seconde, nous traitons le problème de la reconnaissance des codes LDPC en suggérant une nouvelle méthode pour retrouver une liste d'équations de parité de petits poids. Celle-ci généralise et améliore les méthodes existantes. Finalement, avec la dernière méthode, nous reconstruisons un code convolutif entrelacé. Cette méthode fait appel à la précédente pour retrouver une liste d'équations de parité satisfaites par le code entrelacé. Puis, en introduisant une représentation sous forme de graphe de l'intersection de ces équations de parité, nous retrouvons simultanément l'entrelaceur et le code convolutif

    Blind reconstruction of error-correcting codes

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    Dans cette thèse, nous nous intéressons au problème de la reconnaissance de code. Ce problème se produit principalement lorsqu'une communication est observée dans un milieu non-coopératif. Une liste de mots bruités issus d'un code inconnu est obtenue, l'objectif est alors de retrouver l'information contenue dans ces mots bruités. Pour cela, le code utilisé est reconstruit afin de décoder les mots observés. Nous considérons ici trois instances de ce problème et proposons pour chacune d'elle une nouvelle méthode. Dans la première, nous supposons que le code utilisé est un turbo-code et nous proposons une méthode pour reconstruire la permutation interne (les autres éléments du turbo-codeur pouvant être facilement reconstruits grâce aux méthodes existantes). Cette permutation est reconstruite pas à pas en recherchant l'indice le plus probable à chaque instant. Plus précisément, la probabilité de chaque indice est déterminée avec l'aide de l'algorithme de décodage BCJR. Dans la seconde, nous traitons le problème de la reconnaissance des codes LDPC en suggérant une nouvelle méthode pour retrouver une liste d'équations de parité de petits poids. Celle-ci généralise et améliore les méthodes existantes. Finalement, avec la dernière méthode, nous reconstruisons un code convolutif entrelacé. Cette méthode fait appel à la précédente pour retrouver une liste d'équations de parité satisfaites par le code entrelacé. Puis, en introduisant une représentation sous forme de graphe de l'intersection de ces équations de parité, nous retrouvons simultanément l'entrelaceur et le code convolutif.In this PhD, we focus on the code reconstruction problem. This problem mainly arises in a non-cooperative context when a communication consisting of noisy codewords stemming from an unknown code is observed and its content has to be retrieved by recovering the code that is used for communicating and decoding with it the noisy codewords. We consider here three possible scenarios and suggest an original method for each case. In the first one, we assume that the code that is used is a turbo-code and we propose a method for reconstructing the associated interleaver (the other components of the turbo-code can be easily recovered by the existing methods). The interleaver is reconstructed step by step by searching for the most probable index at each time and by computing the relevant probabilities with the help of the BCJR decoding algorithm. In the second one, we tackle the problem of reconstructing LDPC codes by suggesting a new method for finding a list of parity-check equations of small weight that generalizes and improves upon all existing methods. Finally, in the last scenario we reconstruct an unknown interleaved convolutional code. In this method we used the previous one to find a list of parity-check equations for this code. Then, by introducing a graph representing how these parity-check equations intersect we recover at the same time the interleaver and the convolutional code

    Formulation and modeling of the shaping of silicon carbide refractory tiles for waste-to-energy facilities

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    Ce travail porte sur la formulation et la modélisation de la mise en forme de matériaux réfractaires utilisés dans les Unités de Valorisation Energétique des Déchets (UVED). Une première partie a été consacrée à l’étude de la dégradation des tuiles réfractaires SiC dans la zone basse des UVED. Pour cela, des tuiles corrodées ont été prélevées dans trois usines différentes afin d’être caractérisées. Les analyses, complétées par des calculs thermodynamiques, ont permis de déterminer le mécanisme de dégradation des tuiles réfractaires dans la zone basse des sites d’incinération. Les résultats ont montré la faiblesse de la phase liante des réfractaires, ainsi que l’oxydation des fines de carbure de silicium.La seconde partie a été dédiée au développement et à l’application industrielle de nouveaux matériaux réfractaires aux propriétés et à la tenue en corrosion améliorées par rapport aux qualités réfractaires existantes. Les conclusions de l’étude de la dégradation des tuiles réfractaires ont orienté les axes de développement pour la formulation des nouveaux matériaux. La densification du mélange réfractaire lors de sa mise en forme a été étudiée par simulation numérique. Il a alors été possible de repérer les points sensibles pendant le pressage et de les surveiller lors de la production des tuiles réfractaires.This work focuses on the formulation and modeling of the shaping of refractory materials used in Waste-to-Energy (WtE) facilities. A first part was devoted to the study of the wear of SiC refractory tiles in the lower part of WtE units. For this, corroded tiles were taken from three different plants in order to be characterized. The analyses, supplemented by thermodynamic calculations, made it possible to determine the wear mechanism of the refractory tiles in the lower area of the incineration sites. The results showed the weakness of the binder phase of the refractories as well as the oxidation of the silicon carbide fines.The second part was dedicated to the development and industrial application of new refractory materials with improved properties and better corrosion resistance compared to existing refractory qualities. The conclusions of the study of the degradation of refractory tiles have driven the axes of development for the formulation of new materials. The densification of the refractory mixture during its shaping was studied by numerical simulation. It was then possible to identify the weak points during the shaping and to control them during the production of the refractory tiles

    De l’innovation à l’adoption de nouvelles pratiques de production dans la filière banane

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    National audienceDans la filière de production de banane aux Antilles, mieux conjuguer performances économiques et environnementales impose un changement de pratiques dans les systèmes de production. Pour contribuer à ce changement, la recherche agronomique développe des solutions techniques innovantes qui ne sont malheureusement pas toujours adoptées par les agriculteurs. Pour faire mieux converger les innovations agronomiques développées par la recherche avec les attentes et contraintes des producteurs, nous avons mis au point une méthode d’évaluation ex ante des conditions d’adoption. Quels systèmes innovants faut-il préconiser dans les différents types d’exploitations ? Quels impacts agro-environnementaux et économiques auront les innovations sur les exploitations et leur fonctionnement ? Quels seront les freins et les motivations à leur adoption ? Quelles politiques mettre en œuvre pour les favoriser ? L’objectif de la méthode que nous avons développée est de répondre à ces questions.La méthode d’évaluation que nous proposons est basée sur la combinaison de modèles agronomiques avec des modèles économiques. D’abord nous identifions par enquête la diversité régionale des exploitations, tant biophysique que socio-économique. Puis l’offre d’innovations agro-écologiques est recensée pour construire un pool de systèmes innovants plus ou moins complexes. Nous utilisons un modèle bio-économique pour prévoir quelles seront les conséquences de l’adoption des systèmes innovants dans les différents types d’exploitations. Les résultats de ces simulations sont alors utilisés pour questionner directement les agriculteurs sur leur consentement à adopter de tels systèmes, sous différents scénarios de prix et d’aides. La modélisation économétrique de ces choix permet enfin de révéler et quantifier les motivations et les freins à l’adoption, et de fonder une politique d’innovation adaptée aux diverses attentes des agriculteurs.En Guadeloupe et en Martinique, nous avons pu identifier une grande diversité de milieux physiques, de structures d’exploitations et de systèmes de culture. Pour renforcer la durabilité de ces divers modes de production, les solutions agro-écologiques candidates sont nombreuses. Celles-ci consistent en l’utilisation de plantes de services cultivées en association ou en rotation avec la banane, à l’intégration avec des systèmes d’élevage et au recours à de nouvelles variétés. Ces innovations ont été assemblées de manière cohérente en une vingtaine de prototypes de systèmes de production permettant de remplacer une gestion de la fertilité et des ravageurs qui est conventionnellement chimique, par une gestion plus durable, basée sur des régulations biologiques au sein de l’agro-écosystème. Nous avons ainsi identifié des options permettant de produire autant voire plus, tout en réduisant l’usage de pesticides de 25 à 50 % par rapport aux systèmes conventionnels. Ces systèmes sont néanmoins généralement plus consommateurs en main d’oeuvre et en savoirs. Notre méthode d’évaluation nous permet d’identifier trois types de recommandations pour concilier performances économiques, respect environnemental et fortes probabilités d’adoption par les agriculteurs : le ciblage des prototypes par type d’exploitation, le soutien à l’innovation via des subventions découplées et la poursuite de l’organisation de filière autour d’une production à haute valeur ajoutée

    Le transect : outil de dialogue interdisciplinaire et de médiation

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    The construction of a new infrastructure on a territory is commonly dealt with in a dual logic: The layout on one hand, and the compensation of occasional pollutions on the other. More generally, it raises a set of issues that stimulates several research fields such as ecology, socio-ethnology of usages, and landscape urbanism. There is a challenge for the development of the 21st century territories in connecting these fields, in articulating them in theory and through action. Based on the research D-TRANSECT – programming ITTECOP 2012, this article outlines the methodology of the urban transect, a sensitive methodology that captures in one single gesture the different stakes specific to each of the research fields involved in an infrastructure project. Such a methodology enables us to develop a tool capable of organizing a multi-stakeholder debate around the sites of projects that are not determined right away by the layout of the infrastructure, but rather defined by taking advantage of opportunities in the territory, particularly the wastelands. So the infrastructure project goes beyond just the project of a layout. It opens towards project forms that can’t just be expressed in the space of a plan and requires new tools and procedures of expression. Through three different types of transects, the article will analyze the advantages of the transect as a tool for interdisciplinary dialogue. How do the approaches make the disciplines interact and alter one and another? It will also analyze the advantages of the transect as a tool for dialogue among the many stakeholders (experts, residents, professionals). Finally, it will show how such a dialogue, embedded in an original “long table”, helps to anchor the projects in a participatory process that renews the consultation practices

    Le transect, outil de dialogue interdisciplinaire et de médiation. Le cas du projet d’élargissement de la 3e voie ferrée de la vallée de l’Huveaune (France)

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    International audienceThe construction of a new infrastructure on a territory is commonly dealt with in a dual logic: The layout on one hand, and the compensation of occasional pollutions on the other. More generally, it raises a set of issues that stimulates several research fields such as ecology, socio-ethnology of usages, and landscape urbanism. There is a challenge for the development of the 21st century territories in connecting these fields, in articulating them in theory and through action. Based on the research D-TRANSECT – programming ITTECOP 2012, this article outlines the methodology of the urban transect, a sensitive methodology that captures in one single gesture the different stakes specific to each of the research fields involved in an infrastructure project. Such a methodology enables us to develop a tool capable of organizing a multi-stakeholder debate around the sites of projects that are not determined right away by the layout of the infrastructure, but rather defined by taking advantage of opportunities in the territory, particularly the wastelands. So the infrastructure project goes beyond just the project of a layout. It opens towards project forms that can’t just be expressed in the space of a plan and requires new tools and procedures of expression. Through three different types of transects, the article will analyze the advantages of the transect as a tool for interdisciplinary dialogue. How do the approaches make the disciplines interact and alter one and another? It will also analyze the advantages of the transect as a tool for dialogue among the many stakeholders (experts, residents, professionals). Finally, it will show how such a dialogue, embedded in an original “long table”, helps to anchor the projects in a participatory process that renews the consultation practices.L’implantation d’une infrastructure nouvelle dans un territoire est traitée communément dans une logique duale : le tracé d’une part, la compensation des nuisances occasionnées de l’autre. Prise plus globalement, elle soulève un faisceau de questions qui mobilisent plusieurs registres de réflexion : l’écologie, la socio-ethnologie des usages, l’aménagement et le paysage. Ne pas séparer ces divers registres, les articuler à la fois théoriquement et dans l’action, constitue un enjeu fort pour la construction des territoires au XXIe siècle. En s’appuyant sur la recherche DTRANSECT - programmation ITTECOP 2012, cet article retrace la méthodologie du transect urbain, méthodologie susceptible de saisir dans un même geste les différents enjeux propres à chacun des domaines disciplinaires concernés par un projet d’infrastructure, et d’élaborer un outil capable d’organiser un débat pluri-acteurs autour de lieux de projets qui ne sont pas dictés d’emblée par le tracé de l’infrastructure, mais bien plutôt à révéler en tirant partie des opportunités du terrain, en particulier des territoires délaissés. Ainsi, la question du projet d’infrastructure déborde-t-elle le seul projet de tracé : elle s’ouvre vers des formes de projet qui ne peuvent s’énoncer dans le seul espace du plan et qui requièrent de nouveaux outils et modalités d’énonciation. En s’appuyant sur trois formes différentes, l’article analysera en détail les vertus du transect comme outil de dialogue interdisciplinaire. Comment les approches disciplinaires à la fois interagissent et s’altèrent les unes les autres? Il analysera également les vertus du transect comme outil de dialogue entre les acteurs du projet de territoire (experts, habitants, professionnels) et montrera comment un tel dialogue, réalisé notamment grâce à la mise en débat des transects lors d’un atelier public réuni autour d’une « table longue », permet d’ancrer les projets dans une démarche participative qui renouvelle les pratiques de concertation
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